Quand un être cher nous est enlevé et que devant la dépouille du parent ou de l’ami nous repassons, en un déchirement suprême, les moments vécus côte à côte, que d’amertume et parfois de remords : incompréhension, égoïsme, manque de patience, d’indulgence ou d’égards. Comme nous voudrions recommencer l’épreuve. « Trop tard ! » répond la mort.
Vous qui ne connaissez pas la douceur de l’amitié, je vous souhaite de la rencontrer, fût-ce au déclin du jour ; mais vous qui, l’ayant connue, avez été séparés de votre ami, je vous plains de tout mon cœur compatissant.D’autre part, nous découvrons, en étudiant les origines de la bonté, cette vérité réconfortante que le bien n’est, dans beaucoup de cas, que le beau mis en action.