La communication moi-l'autre
parle Dr P.-R. Bize
professeur au Conservatoire National des Arts et Métiers.
Les problèmes que soulèvent les communications sont d'autant plus importants qu'elles constituent un phénomène absolument fondamental du point de vue social : sans communications, il n'y a pas de société possible, ni même de groupes de travail, de vie familiale, de progrès personnel. On peut ainsi définir les communications comme étant ce qui se passe entre les individus lorsqu'ils sont en présence, de l'un à l'autre, au fond d'eux-mêmes, voire de l'un par l'autre. La dyade moi-1'autre en est la forme la plus simple ; c'est donc par elle que l'on peut aborder le plus aisément cette question apparemment banale et pourtant des plus complexes ( 1 ).
Le modèle canonique des échanges et ses divers aspects
Le cerveau et, par implication et extension, la pensée peuvent être considérés comme des systèmes de communication, présentant effectivement un pôle récepteur ou psycho-sensoriel (R), un canal de transmission (T) et un pôle émetteur ou psycho-moteur (E).
I. Un certain nombre des pages qui suivent sont empruntées aux ouvrages suivants :
P.-R. Bize, P. Goguclin, A. Carpentier : le Penser efficace. Centre de Documentation universitaire - 5, place de la Sorbonne - Paris.
P.-R. Bize et P. Goguclin : l'Equilibre du corps et de la pensée. C.E.P.L., Dcnoël, 1968.
Numéro du Travail Social consacré aux "Communications 1966-1967" - 3, rue de Stockholm - Paris.
SOCIOLOGIE 87