L'écrivain qui voulait rester anonyme
Elena Ferrante se cache sous un pseudonyme depuis la parution de son premier roman en 1992. Plusieurs personnes ont tenté de la démasquer. La dernière tentative en date est celle du journaliste Claudio Gatti, qui a publié en octobre 2016 une enquête traduite en plusieurs langues. Sa théorie : Elena Ferrante est Anita Raja, une traductrice italienne. La réaction des « Ferrantophiles » a surtout été l'indignation : pourquoi ne pas avoir respecté le souhait d'un écrivain de rester en dehors de la vie publique ?
Un phénomène littéraire mondial
Les quatre tomes des romans napolitains ont été traduits en 42 langues, et se sont vendus à plus de 6 millions d’exemplaires dans le monde. En France, où l’obsession Ferrante se propage principalement grâce au bouche à oreille entre lecteurs enthousiastes, les trois premiers tomes se sont écoulés à 1,5 millions d'exemplaires – des chiffres impressionnants pour une auteure étrangère. Traduit et publié par Gallimard, le quatrième tome sortira en français en janvier 2018.